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Musique : Igor Stravinsky
Scénario : Laurent Brandenbourger et José Besprosvany
Chorégraphie : José Besprosvany
Scénographie : François Prodhomme
Costumes : Bert Menzel et Catherine Versé
Lumières : Marco Forcella
Prologue musical : Fabian Fiorini
Assistanat artistique : Benjamin Vanslembrouck
Accessoires : Christelle Demay
Maquillage : Pénélope Daloze
Magie : Pierre Dherte
Porteurs : Chris Baltus et Robert Bui
Interprètes : Joris Baltz, Léonard Berthet-Rivière, Mylena Leclercq, Vojtěch Rak, Lisard Tranis, et, en alternance, Nolan Decreton, Maxence Lorentz ou Tom Van de Weghe

Une production d’IDEA asbl, en coproduction avec le Théâtre Royal du Parc, l’Atelier Théâtre Jean Vilar, Charleroi Danse et DC&J Création.
Avec l’aide du Centre des Arts scéniques et le soutien du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge et d’Inver Tax Shelter.

presse

Vos enfants ou petits-enfants vont adorer, en tout cas, la magie visuelle et le mystère des truquages circassiens. Et de toute manière, la musique de Stravinsky reste intacte, toujours aussi percutante (Petrouchka) et somptueuse (L’Oiseau de feu).
- RTBF.be, D.M., 5 Décembre 2018

José Besprosvany revisite les deux classiques de Stravinsky pour en faire des pièces totalement nouvelles et des lectures personnelles. Entre danse, cinéma muet et performances aériennes.
- Le Soir, G. M., 22 Novembre 2018

Spectacles sans paroles, ils entremêlent danse contemporaine et techniques circassiennes, avec un soupçon de magie, pour revisiter de fond en comble ces deux classiques russes. (...)
L’image qui reste gravée est la performance fascinante du danseur Lisard Tranis (...) Ses mouvements, ses déplacements respirent l’animalité et son regard nous captive.

- L’Echo, C. B., 17 Novembre 2018

Toute la prouesse du spectacle repose sur un subtil équilibre : insuffler un regard neuf sur deux chefs-d’œuvre sans trahir la musique originale d’Igor Stravinsky. Et la magie opère : Petrouchka et L’Oiseau de feu racontent deux nouvelles histoires, poétiques et lumineuses.
- La Libre, S. B., 17 Novembre 2018


Une soirée à fort impact visuel, mêlant le nouveau cirque et la danse.

Un spectacle en deux parties différentes et complémentaires, deux histoires représentées par le corps en mouvement d’interprètes de haut niveau.

Petrouchka

Une libre inspiration du ballet éponyme, scénario d'Alexandre Benois, chorégraphie de Michel Fokine.

Petrouchka est un conte folklorique qui raconte l’histoire d’une poupée dont le corps n’est composé que d’un sac de sciure bourré de paille, mais qui est dotée de vie et d’amour. Il est aux Russes ce que Pinocchio est aux Italiens. Cette poupée renvoie à l’illustration d’une passion réelle, qui l’incite à vivre une vie humaine impossible pour elle.

Igor Stravinsky en a fait un ballet en 1910-1911, Petrouchka, sous-titré scènes burlesques en quatre tableaux. Le personnage de Petrouchka, avec ses déplacements parfois saccadés et maladroits, illustre la douleur des émotions humaines enfermées dans un corps de tissu.

Cette première partie montée avec des scènes courtes, qui se succèdent avec un rythme proche du montage cinématographique.

Ici, une technique de cirque et de câblage scénique sophistiquée est utilisée afin que le danseur-acrobate devienne une marionnette humaine. Ses mouvements évoquent ceux d’une marionnette à fil, telle une poupée pouvant être soulevée, déplacée par une force extérieure à elle.

La musique inclut la version piano de Petrouchka de Stravinsky pour 4 mains. Le rapport à la musique rappelle également le cinéma muet, plaçant le spectateur dans une autre attente, jouant avec ses croyances, ses clichés. Bien entendu, même s’il s’agit d’inviter le spectateur à participer mentalement au spectacle, on cherche également à le surprendre, à provoquer des émotions diverses et contrastées.

Le livret original a été modifié pour se concentrer sur l’idée de la manipulation : manipulation humaine et chorégraphique, manipulation sociale, manipulation mentale. Quatre personnages interagissent de manière ludique et rythmée et explorent toutes les facettes de ce thème, dans un thriller qui rappelle à fois les récits d’espionnage, le folklore russe et le théâtre comique. Les techniques scéniques ici utilisées sont la danse contemporaine, des références à la danse folklorique, le nouveau cirque et le rapport clownesque entre l’auguste et le clown blanc.

L'Oiseau de Feu

L’Oiseau de Feu est un ballet d’après un conte national russe. Il est l’équivalent slave du Phénix, un oiseau aux pouvoirs fabuleux. La musique du ballet a été composée par Igor Stravinsky en 1909-1910 sur la commande de Serge de Diaghilev. Il a été créé par les Ballets russes sur une chorégraphie de Michel Fokine.

Ici, il s'agit d'une nouvelle interprétation de cette histoire tout en respectant la composition musicale. Dans cette deuxième partie du spectacle que l’on propose, L'oiseau de Feu s'inspire à la fois du mythe du Phénix, l'oiseau immortel qui renaît de ses cendres, et celui d'Icare, allégorie de l'homme se croyant invincible, plus fort que la nature, et qui finit par succomber.

Cette partie reprendra la musique originale orchestrale du ballet de Stravinsky, dans son intégralité.

Le travail scénique est basé sur la verticalité, le rapport haut/bas, la pesanteur et l’envie d’y échapper.  Sur la scène, deux protagonistes, un homme qui vit sur une mezzanine et un autre enfermé dans un labyrinthe. Un rapport entre ces deux protagonistes s’établit, riche et complexe. Ils sont à la fois complices et ennemis, acolytes et adversaires, nécessaires l’un à l’autre et, en même temps, antagonistes. Ils explorent des techniques de cirque, le partenariat acrobatique, l’univers de l’absurde, le burlesque. D’autres techniques de danse, parfois acrobatique, parfois contemporaine, seront utilisées.

Recourant à des techniques de vol par câble scénique de cirque, l’homme apprend à voler et cherche à atteindre les cimes, enfreignant un interdit provoquant sa chute.

Cependant, cette chute n’est pas la fin de l’histoire, la mort contient la renaissance, destruction signifie reconstruction, et la légende du Phénix est évoquée…

Crédits Photo Lander Loeckx

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